La vie en mer de Benjamin Dutreux lors du Vendée Globe
Alors qu’il vient tout juste d’entrer dans l’immensité du Pacifique, Benjamin Dutreux, actuellement 14e du Vendée Globe, partage les défis et plaisirs de son quotidien à bord de son bateau, Guyot Environnement – Water Family.
La situation actuelle dans la course
Les leaders de la course continuent d’avancer à un rythme soutenu, avec Charlie Dalin qui a retrouvé la première place. Pendant ce temps, Benjamin Dutreux se trouve en fin de peloton, distancé de près de 300 milles par rapport à son concurrent direct, tout en ayant une avance presque équivalente sur celui qui le suit. Isolé dans le vaste océan, le skipper doit faire face à de difficiles conditions maritimes. « Ces dernières 48 heures ont été intenses, confie-t-il. Naviguer dans une mer agitée avec un vent très irrégulier n’est pas simple. »
Le quotidien en mer
Malgré ces conditions éprouvantes, le marin originaire de Villeneuve-d’Ascq sait apprécier les petits moments de bonheur. Il partage : « J’affectionne particulièrement mes matinées, avec un bon café et un petit-déjeuner en observant le paysage, c’est un instant privilégié pour moi. » Il évoque aussi avec tendresse les petites surprises que lui réservent ses proches, comme des messages et des photos qu’il découvre à travers des sacs et un calendrier de l’avent qu’il a emporté.
Les défis à surmonter
Cependant, tout n’est pas facile sur le Vendée Globe. Benjamin éprouve des difficultés à s’adapter aux mouvements instables de son bateau, ce qui complique des tâches simples comme se nourrir. « Ce qui m’exaspère, c’est la difficulté de prendre un repas sans tout renverser. Je me suis encore fait avoir hier, » se plaint-il. De plus, se déplacer dans un environnement qui tangue le frustre : « À chaque fois, je me retrouve à tomber, et cela devient vraiment frustrant de ne pas avoir un peu plus de stabilité. »
Benjamin Dutreux garde malgré tout une attitude positive et continue à naviguer son propre chemin dans cette aventure maritime unique.