Gasquet sur ses échecs en Grand Chelem : « Ce n’était pas une question de mental »
À quelques mois de sa retraite imminente à Roland-Garros, Richard Gasquet a partagé ses réflexions sur sa carrière dans un entretien accordé à Eurosport. Dans cette discussion, il aborde ce qui lui a manqué pour décrocher un titre de Grand Chelem, l’objectif ultime de tout joueur de tennis.
Une Génération Exceptionnelle
Richard Gasquet, originaire de Béziers, ne cherche pas d’excuses pour expliquer ses performances face à une génération de champions, incluant des légendes comme Federer, Nadal et Djokovic. Il les décrit comme « la génération la plus forte de l’histoire du tennis ». Malgré son statut de septième mondial et sa participation à plusieurs demi-finales de Grand Chelem, il reconnait qu’il n’a pas été à la hauteur.
« Il ne faut pas chercher des excuses mentales », précise Gasquet. « Les autres jouaient simplement mieux. »
L’Intensité des Meilleurs
Il met l’accent sur l’intensité du jeu et la force mentale des meilleurs. Selon lui, il est inexact de croire qu’un joueur du Top 10 puisse être mentalement faible.
« Sincèrement, la faiblesse mentale n’est pas un facteur pour ceux qui sont au sommet. C’est une méconnaissance du tennis », estime-t-il.
Gasquet évoque également des lacunes techniques dans son propre jeu, notamment au niveau de son service, ce qui, selon lui, a joué un rôle dans ses échecs.
Vers une Meilleure Compréhension du Tennis
Il encourage à adopter une vision plus réaliste et informée du tennis, soulignant que les plus grands joueurs tels que Djokovic, Nadal et Federer présentent peu de faiblesses.
« Parfois, il faut être plus cartésien et mieux comprendre le tennis », conclut-il, mettant en avant l’importance de la préparation technique et mentale dans ce sport d’élite.
Cet entretien fournit un aperçu fascinant de la carrière de Richard Gasquet, marquée par des combats au sommet et un profond respect pour ses adversaires.