L’UTS vise haut : « Le terme exhibition doit disparaître »
L’édition 2024 de l’Ultimate Tennis Showdown (UTS) s’est conclue ce dimanche à Londres avec la victoire d’Alex De Minaur face à Holger Rune en finale. Cette compétition, qui se présente actuellement comme une exhibition, aspire à évoluer vers un vrai circuit professionnel.
Un format innovant et attractif
Ce qui rend l’UTS particulièrement captivante, c’est non seulement la qualité des joueurs participants, mais aussi le montant des prix en jeu ainsi que son format de matches compressé, bien distinct de celui du circuit ATP. Pour Baptiste Kern, directeur des opérations de l’UTS, le niveau de jeu est primordial : « Notre premier critère est un très haut niveau de performance. Ensuite, nous nous concentrons sur les personnalités. »
Des joueurs emblématiques au rendez-vous
Des joueurs comme Gaël Monfils, qui électrise le public, et Nick Kyrgios, dont l’aura est indéniable lorsqu’il est en forme, apportent une dimension unique. Kern ajoute que le terme « personnalité » ne se limite pas uniquement à des stars extravagantes : « Si Jannik Sinner ou Carlos Alcaraz souhaitent participer, nous serons ravis de les accueillir. »
L’UTS face à son identité
Pour se rapprocher de ses ambitions, l’UTS doit se dérouler durant les rares périodes de pause du calendrier ATP, ce qui renforce son image d’exhibition, un terme que les organisateurs souhaitent éviter. Kern explique : « Il y a deux fondements à notre événement : le spectacle et le sport. Nous cherchons en permanence à équilibrer ces deux éléments. Nous avons à cœur de faire disparaître le mot ‘exhibition’, même si, techniquement, c’en est une. C’est un sport à part entière, joué par les mêmes stars, qui adoptent un nouveau style sur le court. »