Osaka : « En grandissant, je ne me suis jamais vraiment aimée »
Naomi Osaka a récemment dû mettre fin à sa saison 2024 prématurément en raison de blessures au dos et aux abdominaux. Championne de tennis et fervente défenseure de la santé mentale, la Japonaise a partagé des extraits de son livre en cours d’écriture, révélant des réflexions profondes sur son parcours personnel.
Une relation complexe avec soi-même
Osaka évoque une paradoxale relation avec son image. « En grandissant, je ne me suis jamais vraiment aimée. Je dirais plutôt que je n’avais pas d’opinion forte sur moi-même, que ce soit positive ou négative. » Elle confie qu’étant jeune, elle aurait préféré être quelqu’un d’autre, peut-être une pop star ou une personne célèbre et riche.
La comparaison, un frein à la joie
L’une des difficultés d’Osaka à l’adolescence fut la tendance à se comparer aux autres. Qu’il s’agisse de se sentir moins attirante en tant qu’athlète ou de se mesurer à ses camarades sur le circuit, cette comparaison la perturbait. Elle admet : « Je n’étais jamais heureuse en évaluant ma taille par rapport à celle des autres. J’ai fini par utiliser mon sport comme baromètre de ma valeur. »
Une pression continuelle
Osaka souligne qu’elle avait l’impression que chacun évoluait sur une piste de course, et elle redoutait de prendre du retard. Étonnamment, même aujourd’hui, elle ressent encore parfois cette pression, un sentiment difficile à chasser malgré sa conscience de son absurdité. « Je ne saurais même pas dire avec qui je suis en compétition à ce stade. »
Ces réflexions percutantes mettent en lumière les luttes internes que rencontrent même les plus grands athlètes et l’importance d’une bonne santé mentale dans leur parcours.