Ouverture du procès des anciens joueurs de Grenoble
Le procès des anciens joueurs du FC Grenoble a enfin débuté devant la cour d’assises de la Gironde. Les cinq accusés étaient présents, dont Denis Coulson, qui se déplaçait avec une béquille. La présumée victime a demandé que l’audience se déroule à huis clos, ce qui a été immédiatement accordé par le tribunal.
Un procès qui s’est fait attendre
Ce lundi à 14 heures, les anciens joueurs du FC Grenoble ont fait leur entrée à la cour d’assises, entourés de leurs avocats. Ils sont impliqués dans une affaire de viol présumé qui aurait eu lieu dans un hôtel à Mérignac, dans la nuit du 11 au 12 mars 2017. Les joueurs sont arrivés un par un, avec Chris Farrell et Rory Grice en tête, suivis de Loick Jammes, Denis Coulson et enfin Dylan Hayes. La présence de Coulson a suscité une attention particulière, car il avait dû manquer le procès en juin en raison d’un grave accident de la route. Il est arrivé en marchant avec une béquille, montrant des signes de vulnérabilité.
Un environnement tendu
La victime, aujourd’hui âgée de 28 ans, était également présente. Elle a pris place derrière ses avocats, qui ont demandé à ce qu’aucune photo ou vidéo d’elle ne soit prise. Les accusés, installés face aux magistrats et jurés, ont affiché des attitudes variées : Rory Grice semblait particulièrement nerveux, pendant que Denis Coulson affichait un visage impassible. Les autres, Loick Jammes, Chris Farrell et Dylan Hayes, paraissaient un peu moins tendus. Ces derniers sont poursuivis pour des accusations différentes, notamment de non-assistance à personne en danger.
Les premières tensions
La présidente du tribunal, Marie-Noëlle Billaud, a débuté les procédures en annonçant que des interprètes seraient présents pour aider les prévenus dans leurs déclarations. Chacun a été amené à décliner son identité ainsi que celle de ses parents, révélant des détails sur leur situation actuelle, notamment qu’Hayes était au chômage suite à une blessure ayant mis fin à sa carrière.
Huis clos partiel et tensions autour des jurés
Le tirage au sort des jurés a constitué un moment de tension, avec plusieurs jurés récusés par les parties. L’avocat de la victime a réclamé de nouveau le huis clos, une demande qui s’inscrit dans le cadre de la loi sur les agressions sexuelles. Toutefois, un avocat de la défense a exprimé son étonnement concernant cette demande en soulignant une couverture médiatique qui, selon lui, a penché en faveur de la plaignante.
Une audience sous haute surveillance
Bien que le huis clos ait été sollicité, certaines exceptions ont été faites, permettant à des proches de la victime et de Coulson d’assister au procès. La première partie de l’audience a été consacrée à la lecture de l’acte d’accusation, captant l’attention de tous les acteurs présents. Les avocats de la défense semblent se préparer à offrir une perspective différente sur l’affaire, se positionnant pour défendre leurs clients.
Prochaines étapes
Le procès se poursuivra demain avec l’interrogatoire des accusés et l’audition de témoins, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe et hautement médiatisée.