Un témoignage clé sur une enquête complexe
Mercredi matin, la cour a été plongée dans les détails d’une enquête délicate concernant un présumé viol collectif survenu dans la nuit du 11 au 12 mars 2017, impliquant trois joueurs du FC Grenoble. Le chef de l’enquête a présenté un exposé détaillé, suivi par des interrogations de l’avocat général et des avocats des parties civiles. La première pause n’a eu lieu que vers 13 h 20, laissant présager un après-midi chargé avec les auditions des avocats de la défense.
Un récit minutieux des événements
Au cours de son intervention, l’enquêteur a retracé le déroulé de la soirée, débutant par les interactions amicales avant de rejoindre un pub, puis une discothèque, avant d’arriver à l’hôtel où les faits se seraient produits. Plusieurs témoignages ainsi que des éléments vidéo ont été évoqués pour illustrer les différentes versions des événements. Toutefois, malgré certains éléments convergents, des contradictions subsistent dans les déclarations des accusés.
La constance de la plaignante
Une des questions soulevées a porté sur la concordance entre l’exposé de l’enquêteur et les déclarations de la présumée victime. Ce dernier a affirmé que la plaignante avait été constante dans ses affirmations, sans ressentiment ni exagération, décrivant sa déclaration de manière factuelle. Selon l’enquêteur, ses propos reflètent une authenticité indéniable.
Des éléments troublants
L’enquêteur a également commenté une vidéo, notant que la jeune femme semblait réagir à des injonctions de ceux qui l’entouraient, témoignant d’un état quasi automatique. Ce point sera probablement approfondi lors de l’intervention de l’expert psychiatrique, dont le témoignage est encore attendu. Ainsi, bien que le témoignage de l’enquêteur renforce les déclarations de la victime, le débat n’est pas encore clos, les avocats de la défense devant encore s’exprimer.