Sébastien Loeb et sa quête de victoire au Dakar 2025
Le 47e rallye Dakar a officiellement commencé ce vendredi, et Sébastien Loeb, pilote emblématique, est déterminé à remporter enfin la victoire après plusieurs années de compétition. Avec déjà huit participations à son actif, comprenant trois deuxièmes et deux troisièmes places, l’ancien champion du monde de WRC se fixe un objectif clair : décrocher son premier titre lors de l’édition 2025.
Une stratégie de prudence
Sébastien Loeb mise sur une approche tactique pour atteindre cet objectif. À la veille du départ, il a souligné l’importance de faire preuve de prudence en course. « Une course intelligente, loin des excès et des imprudences, serait probablement bénéfique », a-t-il déclaré. En évoquant l’expérience de Carlos Sainz, qui a remporté le rallye sans gagner une seule étape l’année précédente, Loeb rappelle que la régularité est la clé du succès au Dakar.
Préoccupations mécaniques
Malgré l’enthousiasme, Loeb n’écarte pas les problèmes mécaniques, attirant l’attention sur les performances de sa Dacia Sandrider. Alors qu’il se prépare à son baptême sur le Dakar, il demeure optimiste après une bonne performance lors du Rallye du Maroc. « Tout ce que nous avons constaté jusqu’à présent est relativement positif », a-t-il affirmé, apportant des précisions concernant les inquiétudes liées à la surchauffe rencontrée en Afrique du Nord.
Innovations techniques
L’équipe de Loeb a travaillé intensément sur le système de refroidissement du véhicule à l’aide de simulations et de tests en soufflerie. Il s’attend à ce que les températures plus clémentes en Arabie Saoudite réduisent le risque de surchauffe. En ce qui concerne les pneus, des ajustements ont été réalisés pour minimiser les problèmes précédents avec la chaleur des échappements.
Points de vigilance
Cependant, il reste vigilant sur la robustesse des triangles de la Sandrider, qui lui ont posé quelques problèmes lors du dernier rallye. « Nous avons amélioré la solidité des triangles par rapport au modèle précédent », a-t-il indiqué, tout en admettant un certain degré d’incertitude quant à leur fiabilité. Il note également que Nasser al-Attiyah, qui a utilisé des pièces renforcées, n’a rencontré aucun souci, ce qui est un bon signe pour l’avenir.
Sébastien Loeb aborde la nouvelle édition du Dakar avec ambition et prudence, prêt à relever ce défi avec détermination et stratégie.
