L’Arabie saoudite et la Russie, deux des plus grands exportateurs de pétrole au monde, ont annoncé qu’elles prolongeraient leurs réductions volontaires de production de pétrole jusqu’à la fin de l’année. Cette décision intervient dans un contexte de préoccupations persistantes concernant la demande de pétrole et la croissance économique, qui continuent d’exercer une pression sur les marchés du brut.
L’Arabie saoudite a confirmé son engagement à maintenir sa réduction volontaire de production d’un million de barils par jour (b/j), ce qui ramènerait sa production à environ 9 millions de b/j pour le mois de décembre. Cette mesure vise à renforcer la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers, selon une source du ministère de l’Énergie.
En réponse, la Russie prolongera également sa réduction volontaire supplémentaire de 300 000 b/j de ses exportations de pétrole brut et de produits pétroliers jusqu’à la fin de décembre.
Ces décisions font partie des efforts déployés par l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) pour maintenir la stabilité du marché pétrolier. L’OPEP+ est un groupe qui réunit les pays de l’OPEP et d’autres grands producteurs de pétrole, y compris la Russie. Depuis l’année dernière, ce groupe a mis en œuvre des réductions de production afin de soutenir les prix du pétrole.
Il est important de noter que le prix du pétrole a atteint un sommet en 2023 en septembre, s’élevant à près de 98 dollars le baril pour le Brent, bien que son cours se soit affaibli depuis pour se stabiliser autour de 85 dollars le baril. Ce contexte est marqué par des préoccupations persistantes liées à la demande de pétrole et aux conflits au Moyen-Orient.
L’Arabie saoudite, en tant que leader de facto de l’OPEP, a initialement mis en place ces réductions volontaires en juillet en complément de l’accord de limitation de l’offre convenu pour la première fois en avril. Le royaume a annoncé en septembre qu’il prolongerait ces réductions volontaires jusqu’à la fin de l’année, tout en réévaluant la situation chaque mois.
Ces décisions auront des implications importantes pour les marchés mondiaux du pétrole et pour les pays qui dépendent de cette ressource cruciale. La Tunisie, en tant que nation soumise aux fluctuations des prix du pétrole, sera également influencée par ces développements.
Quelle est votre opinion sur ces décisions prises par l’Arabie saoudite et la Russie ? Comment pensez-vous que cela affectera la Tunisie et son économie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
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