Dans une déclaration majeure sur le plan du commerce mondial, la Chine a révélé le jeudi 21 décembre son intention d’interrompre l’exportation de diverses technologies liées à l’exploitation des terres rares. Selon Reuters, ces métaux jouent un rôle crucial dans le développement de diverses technologies cruciales, y compris les batteries électriques, les puces, les smartphones, les écrans LCD, l’internet, les éoliennes, et les équipements militaires.
Dans le contexte d’une rivalité grandissante avec les États-Unis, le géant asiatique cherche à priver ses partenaires commerciaux de ces matériaux essentiels pour asseoir sa domination dans le domaine des enjeux technologiques.
Il convient de noter que les terres rares sont un groupe de 17 éléments utilisés dans la production de technologies avancées, ce qui fait de leur extraction un enjeu majeur.
En 2022, la Chine a été responsable de l’extraction de 58% du total mondial et de l’affinage de 89% des terres rares. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande mondiale pourrait être multipliée par sept d’ici 2040 en raison des besoins croissants en technologies à faible émission de carbone. Cela signifie une demande à venir de près de 2 millions de tonnes par an, comparativement à 280 000 tonnes en 2022.
Les États-Unis, l’Union européenne (UE) et d’autres pays occidentaux considèrent l’approvisionnement en ces métaux comme une question de sécurité nationale, notamment à l’heure où les préoccupations liées à la transition énergétique globale stimulent les craintes d’éventuelles pénuries futures.
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