Christine Lagarde, à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE), a mis fin à la série la plus rapide de hausse des taux directeurs de l’histoire de l’institution, initiée en juillet 2022. Après dix augmentations successives, la BCE a décidé de faire une pause.
Au cours de cette salve de hausses, le taux de dépôt, qui fait office de référence, a été porté à 4% après une augmentation de 25 points de base en septembre dernier. Il n’avait jamais atteint pareil niveau depuis l’instauration de l’euro en 1999. De leur côté, le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’élevaient respectivement à 4,50% et 4,75%.
L’arrêt du resserrement monétaire par la BCE semble témoigner des débats profonds qui agitent l’établissement bancaire, tandis que l’économie de la zone euro vacille aux portes de la stagnation.
Selon Lagarde, présidente de la BCE, une faiblessse persistante caractérise l’économie européenne. Les informations les plus récentes indiquent que la production industrielle a poursuivi sa chute, que la demande internationale est atone et que des conditions financières plus rigides entravent l’investissement et la consommation.
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