Au cœur du désert d’Arabie saoudite, un chantier d’une envergure sans précédent se déploie. Baptisé “The Line”, ce projet visionnaire ambitionne de créer une ville futuriste, abritant jusqu’à 9 millions de personnes dans un seul et immense bâtiment.
Denis Hickey, directeur du développement de The Line, se félicite des avancées rapides des travaux, annonçant fièrement que la première phase de construction devrait être achevée d’ici 2030. Cependant, derrière cette façade de progrès et d’ambition, se cachent des préoccupations croissantes.
Les experts mettent en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ce projet, tant sur le plan environnemental que social. En effet, la construction de cette ville dystopique laisse une empreinte néfaste sur l’écosystème local, avec des travaux de terrassement et des déplacements massifs de terre et d’eau qui perturbent profondément la nature environnante.
Malgré les promesses de révolution civilisationnelle et d’une ville écologique, The Line soulève des inquiétudes quant à son véritable impact sur la région. Cette mégalopole s’inscrit dans le cadre plus large du projet Neom, une initiative ambitieuse visant à créer plusieurs cités futuristes en Arabie saoudite.
Toutefois, la multiplication de ces projets suscite des questions sur leur viabilité à long terme et leur compatibilité avec les impératifs environnementaux et sociaux. Alors que des projets comme Oxagon, Aquellum ou Trojena viennent compléter cette vision futuriste du développement urbain, les critiques se font de plus en plus pressantes, mettant en lumière les enjeux complexes liés à cette entreprise gigantesque.
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