Travaux de rénovation au Stade El Menzah : est-ce tout ce qu’on obtient ?

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Le ministère de la Jeunesse et des Sports a pris la décision de mettre fin au contrat établi avec une entreprise tunisienne pour la rénovation du célèbre stade El Menzah. Noufel Belhaj Rhouma, directeur des constructions et de l’équipement à la Direction générale des Services Communs du ministère de la Jeunesse et des Sports, a confirmé que les démarches de résiliation du contrat ont été initiées, mettant un terme à deux années de travaux.

Il a été également mentionné que le projet de rénovation serait attribué à une société étrangère qui soumettra l’offre la plus convaincante. À cet égard, une société chinoise spécialisée dans la réalisation d’infrastructures sportives a déjà proposé ses services.

Il est prévu que la rénovation du stade olympique d’El Menzah reprenne avant la fin de l’année courante, alors que l’achèvement des travaux était initialement prévu pour novembre 2024, ce qui maintenant semble irréalisable.

Le problème d’avancement des travaux à El Menzah a été soulevé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche, le 7 février 2024, lors d’une session plénière de l’ARP destinée à l’adoption d’un projet de loi contre le dopage dans le sport. Il a révélé que des désaccords parmi les professionnels sur le site ont entravé le progrès des travaux et a mentionné que le président de la République, Kais Saïed, était mécontent de la lenteur des travaux. Deguiche a souligné que la Tunisie considère la possibilité de faire appel à la Chine pour terminer le complexe sportif d’El Menzah.

La nécessité d’une intervention présidentielle

Débuté en juin 2022 pour une période estimée à 29 mois et un coût prévu de 30 millions d’euros, le grand projet de rénovation du stade olympique d’El Menzah a été inspecté par le président de la République, Kaïs Saïed, le jeudi 16 novembre 2023. Lors de sa visite, il a constaté un retard significatif, les travaux n’ayant progressé qu’à hauteur de 20%.

Le président a critiqué la longueur des études préalables et jugé inutile de les reprendre, estimant qu’elles représentaient une gaspillage des fonds publics et un obstacle à l’avancement du projet.

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