Une fausse information propagée par Donald Trump et la droite radicale a semé le chaos dans cette petite ville du Nord-Est des États-Unis.
Vendredi 13 septembre, les autorités de Springfield ont ordonné l’évacuation de plusieurs écoles, suite à des accusations mensongères affirmant que des migrants haïtiens s’attaquaient aux chiens et aux chats pour les manger.
Évacuations et Enquête Fédérale
Deux écoles primaires ont été évacuées et un collège a été fermé, selon un communiqué des responsables locaux. La veille, une alerte à la bombe avait déjà conduit à l’évacuation de la Mairie.
La police fédérale mène actuellement une enquête sur des menaces proférées contre un foyer haïtien de la ville.
Viles Dorsainvil, directeur du centre, a rapporté des insultes et des appels à “dégager” adressés à la communauté haïtienne.
Trump Persiste dans ses Déclarations
Malgré le caractère hautement douteux de ces rumeurs, Donald Trump et ses alliés n’ont montré aucune intention de rétracter leurs propos.
Lors d’un meeting en Arizona, l’ancien président a persisté en évoquant des migrants attaquant des “oies” ou “violant de jeunes filles américaines”, sans apporter la moindre preuve.
Des partisans ont même brandi des pancartes montrant une image générée par l’intelligence artificielle de Trump protégeant deux chatons.
Réactions Politiques
Le sénateur de l’Ohio, J.D. Vance, colistier de Trump, a affirmé sur le réseau social X que Springfield avait connu une “augmentation considérable des maladies transmissibles et de la criminalité”, sans fournir de données concrètes pour étayer ces affirmations.
La propagation de fausses informations et de discours haineux a des répercussions graves et immédiates sur la vie des communautés locales.
Springfield, autrefois une “magnifique communauté” selon les termes de Donald Trump, se trouve aujourd’hui au cœur d’une tempête médiatique et sociale, exacerbée par des allégations infondées et dangereuses.