Les États-Unis se retirent de l’OMS : un tournant décisif
Lundi, le président américain a officiellement signé un décret visant à retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette décision fait suite à des critiques répétées concernant la gestion de la pandémie de Covid-19 par l’OMS, que le président a qualifiée de défaillante. “L’OMS nous a escroqués”, a-t-il déclaré, soulignant les disparités entre les contributions financières des États-Unis et de la Chine.
Un retrait justifié par des préoccupations financières
Dans le décret, le président demande aux agences fédérales d’arrêter tout transfert futur de fonds, de soutien ou de ressources gouvernementales à l’OMS. Il insiste également sur la nécessité d’identifier des partenaires, tant nationaux qu’internationaux, capables de reprendre les missions accomplies par l’OMS.
Un acteur clé dans le domaine de la santé mondiale
Les États-Unis sont traditionnellement le principal contributeur financier de l’OMS, un organisme basé à Genève. Leur financement passe par une contribution obligatoire, calculée en fonction de leur PIB, ainsi que par des apports volontaires.
Une réorganisation potentielle de l’OMS
Le départ des États-Unis pourrait entraîner des changements majeurs au sein de l’OMS et affecter les efforts globaux en santé publique, en particulier en matière de surveillance épidémiologique et de réponse aux crises sanitaires. Cette décision soulève des questions sur l’avenir de la coopération internationale en matière de santé.
