Donald Trump, candidat républicain à la présidence américaine, a promis ce mardi de “voler les emplois d’autres pays” s’il est réélu.
Cette déclaration intervient alors que les sondages montrent un duel serré entre lui et la Vice-présidente démocrate Kamala Harris.
Lors d’un meeting en Géorgie, Trump a assuré que le “cauchemar” des travailleurs américains prendrait fin dès son investiture.
Il a proposé des mesures radicales, telles que des baisses d’impôts et l’instauration de droits de douane “très élevés”.
“Pendant des années, nous avons vu nos emplois partir à l’étranger,” a-t-il déclaré devant ses partisans. “Mais maintenant, nous allons récupérer ces emplois et les ramener en Amérique.”
Pour attirer des entreprises sur le sol américain, Trump prévoit de créer des zones économiques spéciales sur des terres fédérales, caractérisées par des taxes et des réglementations très basses. “Je vous offrirai les impôts les plus bas, les coûts énergétiques les plus bas et le fardeau réglementaire le plus bas,” a-t-il promis.
En revanche, les fabricants qui ne produiront pas aux États-Unis seront soumis à des droits de douane “très élevés”. “Je veux que les entreprises automobiles allemandes deviennent américaines,” a-t-il ajouté.
Trump a également critiqué le programme de Kamala Harris, affirmant qu’il provoquerait une fuite des entreprises en raison de ses ambitions pour lutter contre le réchauffement climatique.
L’État de Géorgie, où Trump s’exprimait, est l’un des principaux champs de bataille pour l’élection présidentielle de novembre.