La Tunisie fait face à un défi économique persistant : le taux d’épargne nationale reste faible, avec des chiffres à un seul chiffre depuis 2010. En 2022, une légère amélioration a été notée, avec un taux d’épargne qui est passé de 8,1% à 8,7%, mais cela reste insuffisant pour répondre aux besoins d’investissement du pays.
L’épargne nationale n’a couvert que 55,1% de la formation brute de capital fixe et 50,2% de l’investissement. Malgré une contribution notable des Tunisiens résidant à l’étranger, l’épargne de l’administration centrale affiche un solde négatif.
Pour 2023, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) prévoit une accélération de l’épargne nationale, mais les experts s’accordent à dire que sans une épargne suffisante, l’économie tunisienne ne pourra pas fonctionner correctement. La solution pourrait résider dans une ouverture plus grande aux investissements étrangers, une révolution réglementaire tant attendue.
Réflexions pour l’avenir économique de la Tunisie
- Comment la Tunisie peut-elle stimuler son taux d’épargne nationale pour soutenir une croissance économique durable ?
- Quelles mesures peuvent être prises pour attirer davantage d’investissements étrangers et combler le déficit de financement ?
- Face à la nécessité d’une réforme réglementaire, quelles sont les étapes clés que la Tunisie devrait entreprendre pour améliorer son climat d’investissement ?
Nous vous invitons à partager vos idées et opinions sur ces questions vitales pour l’économie tunisienne. Votre perspective est essentielle pour comprendre et façonner l’avenir économique de notre pays.
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