La Tunisie pourrait subir des pertes annuelles estimées à 138 millions de dollars, soit environ 3 milliards de dinars tunisiens d’ici 2030 si elle ne met pas en œuvre sa stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, a averti Lundi la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse organisée en marge de la Conférence arabo-africaine sur la science et la technologie pour la réduction des risques de catastrophe.
Chikhaoui a souligné le besoin urgent de sensibilisation face à l’impact du changement climatique sur la Tunisie, compte tenu de sa vulnérabilité en raison de sa position géographique stratégique tant dans la région Méditerranéenne que dans la zone arabo-africaine.
La stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, mise en place depuis 2018, n’a pourtant été approuvée par le gouvernement tunisien qu’en mai 2023. Cette stratégie, centrée autour de quatre axes principaux et incluant 18 programmes, vise à renforcer la mobilisation et la participation du secteur privé et institutionnel aux efforts de l’État pour lutter contre les catastrophes.
Selon la ministre, une alerte précoce contribuerait également à améliorer la résilience, la réponse efficace et la sécurité climatique des régions concernées.
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