Lors de la 37ème session des Journées de l’Entreprise à Sousse (JES), Taieb Bayahi a soulevé une question cruciale : l’impact de l’informalité sur l’économie tunisienne. Saluant le choix de placer cette problématique au centre des JES 2023, le président de l’IACE a souligné l’urgence de prendre en main cette question.
Mensurations Économiques de l’Informalité :
Selon Bayahi, le secteur informel représente environ un tiers du PIB tunisien, employant 45% de la population active. Il crée une distorsion en échappant aux contraintes légales et fiscales, entravant ainsi la concurrence loyale. L’informalité, de faible productivité, contribue à accroître les inégalités, tant entre les travailleurs qu’entre les régions.
Face à la Métastase de l’Informalité :
Bayahi souligne que, dans le contexte actuel de perturbations économiques mondiales, l’informalité prend de l’ampleur, agissant comme une métastase dans le tissu des entreprises organisées. Il est temps d’agir pour l’endiguer.
La Bonne Gouvernance comme Solution :
Pour Bayahi, la solution réside dans une nouvelle gouvernance. Il préconise une reconfiguration des rapports avec l’administration, mettant l’accent sur la simplification et la digitalisation des procédures. Cependant, cela nécessite une volonté politique ferme. Bayahi appelle à un État plus fort et plus juste pour garantir la pérennité des entreprises et assurer la continuité de l’État.
Vers un État Plus Fort et Plus Juste :
La lutte implacable contre l’informalité nécessite une adhésion de tous. Bayahi soutient que pour gagner cette bataille, la Tunisie doit évoluer vers un État plus fort et plus juste.
Quelle est votre vision pour une économie tunisienne transparente et équitable ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
