Le Forum Économique Mondial a récemment publié son rapport sur l’Indice de la Transition Énergétique pour l’année 2024, plaçant la Tunisie au 89e rang mondial parmi 120 pays évalués. La Suède occupe la première place de ce classement, selon la même source.
Au niveau du Maghreb, le Maroc se distingue en se classant 65e mondial, devenant ainsi le leader régional. La Tunisie se place en deuxième position au Maghreb, suivie par l’Algérie, qui se trouve au 91e rang. La Mauritanie et la Libye, quant à elles, sont absentes de cette liste.
Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), le Qatar mène la course avec une 50e place mondiale, suivi par les Émirats Arabes Unis (52e), l’Arabie Saoudite (58e), et Oman (62e).
À l’autre bout du classement, la République Démocratique du Congo occupe la dernière place, soit la 120e.
Le rapport souligne une avancée globale dans l’adoption des sources d’énergie propre, malgré les tensions géopolitiques qui posent de sérieux risques pour la sécurité énergétique mondiale et ralentissent le rythme de la transition énergétique. Ces tensions entravent également la coopération internationale en la matière, exacerbant les disparités régionales en matière de transition énergétique.
Sur une note positive, le rapport indique que 107 des pays évalués ont montré des progrès significatifs dans la transition énergétique au cours de la dernière décennie. Il met également en lumière le rôle crucial de l’intelligence artificielle, offrant aux gouvernements et aux entreprises énergétiques des opportunités pour renforcer la sécurité énergétique mondiale et ouvrir de nouvelles voies d’investissement.
En résumé, bien que des défis subsistent, les progrès en matière de transition énergétique sont notables et prometteurs pour l’avenir.