Une nouvelle ère financière se profile à l’horizon en Tunisie, avec l’ouverture de la souscription aux bons du Trésor d’une valeur de 800 millions de dinars (MDT). Ces données récentes, publiées par Tunisie Clearing, dévoilent les détails de cette initiative qui promet de remodeler le paysage économique tunisien.
Les points clés et détails importants de cette évolution sont les suivants :
- Deux types de bons du Trésor : Cette offre comprend à la fois des bons du Trésor assimilables, d’une valeur de 100 MDT, avec des taux d’intérêt compris entre 9% et 9,5%, ainsi que des bons du Trésor à court terme d’une valeur de 700 MDT.
- La loi de l’indépendance de la BCT : Cette initiative vise à concrétiser la loi de l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui interdit au Trésor public de réaliser des opérations financières directes avec la BCT. Les transactions financières doivent désormais passer par les banques.
- Évolution de l’encours des crédits de l’État : Les chiffres montrent que l’encours des crédits de l’État auprès des banques et des entreprises publiques sous forme de bons du Trésor a augmenté, passant de 22 550,4 MDT à 24 016,9 MDT en un an, soit une hausse de 1 466,5 MDT.
- Indicateurs monétaires et financiers : L’augmentation est principalement due à l’évolution de l’encours des bons du Trésor à court terme, qui a connu une hausse remarquable de 26,78%, tandis que l’encours des bons du Trésor assimilables de long terme a diminué de 5,21%.
Cependant, il est important de noter qu’il existe des opinions divergentes sur cette évolution financière. L’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) a récemment publié une note critiquant l’indépendance de la BCT et les actions visant à y renoncer. L’OTE souligne les conséquences potentielles de l’entrée en vigueur de cette indépendance depuis 2016, notamment sur l’économie nationale, le taux de change, le déficit de la balance des paiements et l’endettement extérieur.
Par ailleurs, le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé à la révision de l’article 25 du statut de la BCT, ce qui permettrait à l’État de s’endetter directement pour soutenir le financement du budget de l’État.
L’avenir économique de la Tunisie est en train de se redéfinir, et cette décision est au cœur des débats. Comment voyez-vous cette évolution financière et son impact sur l’avenir du pays? Partagez vos réflexions et participez à la discussion sur Tunibusiness.tn. Votre opinion compte !
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