Le Secrétaire d’État responsable de la transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé ce vendredi que l’investissement dans les énergies renouvelables est la solution parfaite pour diminuer le gap énergétique du pays.
En 2023, le déficit énergétique en Tunisie a dépassé les 50%, atteignant 52%, selon Chouchane.
Lors d’un point de presse consacré aux préparatifs pour répondre à la demande en électricité durant cet été, le Secrétaire d’État a expliqué que la stratégie nationale de l’énergie à l’horizon 2035 et la stratégie nationale de transition énergétique visent à produire 35% de l’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici 2030, avec une capacité installée d’environ 4850 mégawatts provenant de l’énergie solaire et éolienne.
Selon Chouchane, la première série de projets programmés pour atteindre l’autosuffisance énergétique en Tunisie comprend 500 mégawatts lancés en 2018-2019, mais qui ont été retardés en raison de la pandémie de COVID-19 et de la guerre russo-ukrainienne.
Chouchane a indiqué que des solutions ont été trouvées pour ces projets, et que la première pierre du premier projet a été posée début mai à Kairouan, avec une capacité de 100 mégawatts.
Des accords ont été signés pour les projets de Gafsa (100 mégawatts) et Tataouine (200 mégawatts), dont les travaux débuteront l’année prochaine, selon la même source.
Les travaux pour les projets de Sidi Bouzid (50 mégawatts) et Tozeur (50 mégawatts) devraient commencer à la fin de l’été 2024. Parallèlement, de nouveaux appels d’offres ont été lancés pour une capacité supplémentaire de 1700 mégawatts.
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