La Tunisie, pays du Maghreb connu pour son activité agricole soutenue, est confrontée depuis plus de quatre ans à une sécheresse sévère qui affecte considérablement son secteur agricole. Malgré cela, le pays reste un grand producteur de céréales, et les autorités cherchent à atténuer les effets de cette sécheresse en mettant en place diverses initiatives. Le soutien financier de la Banque Mondiale, qui a récemment débloqué 300 millions de dollars, contribuera à dynamiser la production céréalière, notamment du blé et de l’orge, grâce au projet d’appui d’urgence à la sécurité alimentaire (PAUSAT) lancé en 2022 pour une durée de quatre ans. Ce plan vise à fournir aux acteurs du secteur agricole les outils nécessaires pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec l’aide de la Banque Mondiale, la Tunisie prévoit d’accroître la production céréalière en optimisant la culture de 250 000 hectares de blé dur et 100 000 hectares d’orge, avec pour objectif de produire 350 000 tonnes de blé et 270 000 tonnes d’orge d’ici 2025. La consommation annuelle de blé en Tunisie étant estimée à environ 3 millions de tonnes, il est crucial de prendre des mesures préventives pour éviter les pénuries alimentaires.
En plus d’augmenter la production céréalière, la Banque Mondiale souhaite accompagner la Tunisie dans la réduction du gaspillage alimentaire en mettant en place diverses mesures pour atténuer les conséquences de la sécheresse.
Commentaires
commentaires