La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a prononcé une peine de quatre ans de prison à l’encontre de l’homme d’affaires Slim Chiboub.
Chiboub est jugé dans le cadre de deux affaires distinctes, avec une condamnation de deux ans de prison pour chacune, assortie d’amendes financières s’élevant à plusieurs millions de dinars, selon les informations rapportées par Radio Mosaïque.
La première affaire concerne une société pétrolière dont Chiboub détenait une part du capital.
Initialement, il avait été condamné à six ans de prison, mais la Cour d’appel a réduit la peine à deux ans.
La seconde affaire est liée au projet “Marina Gammarth”, pour lequel une première sentence avait condamné Chiboub à huit ans de prison.
La Cour d’appel a également réduit cette peine à deux ans de prison, tout en maintenant les lourdes amendes financières pour les deux affaires.
Il est à noter que le juge d’instruction principal du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait émis, le 3 juillet 2024, un mandat de dépôt en prison à l’encontre de Slim Chiboub.
Cette décision fait suite à des accusations de crimes à caractère terroriste ainsi qu’à des crimes de droit commun associés, conformément à la Loi de lutte contre le terrorisme. Les enquêtes se poursuivent, selon la porte-parole du pôle judiciaire, Hanan Gaddas.