Les Tunisiens se concentrent actuellement sur les prix et la disponibilité des moutons pour l’Aïd al-Adha. Certains acteurs du secteur de la boucherie ont appelé à l’importation de moutons des marchés occidentaux en raison de la faiblesse de la production locale, une proposition contestée par d’autres, dont l’Union des agriculteurs.
Le recul de la production locale s’explique en partie par ce que le directeur de l’Office des céréales, Ridha El Hassouni, a qualifié de “massacre” du cheptel au cours de l’année en cours, en particulier pour les femelles. Il a également signalé une intensification de l’abattage des femelles bovines et ovines au cours des dernières années, ce qui entraînera finalement l’extinction du cheptel.
Pour sa part, le ministère du Commerce a clarifié la situation en confirmant que seuls des moutons frais seraient importés cette année, sans recourir à l’importation de moutons d’autres pays, en misant uniquement sur la production nationale. Le directeur général de la concurrence et des recherches économiques au ministère, Hichem Touiti, a appelé tous les producteurs à participer aux points de vente régulés et à ajuster les prix pour tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens.
Commentaires
commentaires