Selon le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, les centres de développement féminin en Tunisie ont bénéficié de 1112 bénéficiaires, avec un budget de 2,092 millions de dinars.
D’après les informations obtenues par l’agence de presse TAP, le ministère compte 39 centres de développement féminin agricole, ce qui fait partie des 190 centres de développement en Tunisie qui relèvent de différents ministères et structures.
En 2023, le ministère a annoncé la création et le soutien de cinq centres de développement féminin dans cinq gouvernorats, avec 222 adhérentes et un financement de 566 mille dinars.
Dans le cadre du programme de coopération tuniso-espagnol, cinq autres centres ont également été fondés, bénéficiant d’un soutien financier de 250 mille dinars. Ces centres ont accueilli 112 adhérentes dans les gouvernorats de Sfax, Mahdia et Jendouba.
Les adhérentes de ces centres ont des âges compris entre 12 et 60 ans, et possèdent différents niveaux d’éducation allant du primaire au secondaire et universitaire, couvrant diverses spécialisations telles que la chimie biologique, la comptabilité, le génie agricole et les sciences humaines.
L’objectif de ces centres est d’apporter un soutien aux femmes et aux filles des régions rurales en les employant et en les libérant économiquement et socialement, ce qui contribue à diminuer la pauvreté et à gérer la commercialisation de leurs produits agricoles.
Que signifient les centres de développement pour les femmes?
La création des centres de développement féminin en Tunisie a pour objectif de renforcer la participation des femmes dans le développement local et de favoriser leur participation aux décisions locales, au développement économique et social des communautés où elles résident.
Ce projet fait partie de la stratégie du ministère de la Femme pour soutenir et autonomiser les femmes dans différents domaines, et il s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à renforcer l’égalité entre les sexes et à promouvoir un développement durable en Tunisie.
Le ministère de la Femme et le Centre national des technologies de l’information et de la communication ont initié le projet des centres de développement féminin, dans le but d’améliorer les conditions de vie des femmes rurales et urbaines et de les rendre économiquement et socialement autonomes.
L’objectif du projet est de consolider le rôle des centres de développement féminin et de leur offrir un soutien technique et technologique afin d’atteindre leurs objectifs de renforcer le développement local et d’améliorer la qualité de vie des femmes et de leurs familles.
Le projet a également pour objectif de proposer une variété de services et de programmes aux femmes des communautés locales, allant du soutien technique et de la formation dans des domaines tels que l’agriculture durable et la gestion de petits projets, à la promotion de la participation politique et sociale des femmes dans les secteurs locaux.
Grâce à ces programmes, les centres de développement féminin bénéficient également d’un soutien technique et technologique afin de développer leurs projets économiques et de mettre en place leurs activités concrètement.
Le projet des centres de développement féminin en Tunisie comprend des activités telles que la mise en place de cours de formation et d’ateliers destinés aux femmes afin de transmettre des connaissances et d’acquérir des compétences dans différents domaines, tels que l’agriculture biologique, l’artisanat et le marketing.
Le projet a aussi pour objectif de soutenir financièrement et techniquement les petits projets gérés par les femmes, afin de renforcer les possibilités d’emploi et d’améliorer le bien-être des femmes et de leurs familles.
De plus, l’objectif du projet est de renforcer la participation politique des femmes et de les rendre plus autonomes pour prendre des décisions dans les domaines locaux. Cela se fera en organisant des ateliers et des campagnes de sensibilisation sur l’importance de la participation politique, et en encourageant les femmes à postuler pour des postes de leadership et à s’impliquer dans la vie politique en Tunisie.