France et Chine unissent leurs efforts. En collaboration, Paris et Pékin mènent le projet Chang’e 6, visant à explorer pour la première fois la face cachée de la Lune. Leur but est de récupérer des sédiments et des échantillons lunaires, en plus de rechercher d’éventuelles traces d’uranium.
Le vaisseau Chang’e 6 transporte un instrument innovant, le DORN (Detection of Outgassing RadoN), d’un poids de 4.5 kilogrammes. Ce dispositif est conçu pour identifier la présence potentielle de radon – un gaz radioactif généré par le régolithe lunaire, ou sol lunaire, suite à la désintégration d’uranium. Il jouera un rôle clé dans la compréhension de ces processus.
DORN : un effort collaboratif entre la France et la Chine
L’objectif du DORN est également d’analyser la manière dont le radon se propage à travers la surface de la Lune. Avec une durée de vie de seulement cinq jours, comprendre le mouvement du radon dans l’exosphère lunaire pourrait révéler comment d’autres molécules, plus complexes et lourdes, se comportent également.
Cette recherche pourrait finalement révéler les emplacements des dépôts de glace d’eau sur la Lune. Ces réserves d’eau, potentiellement localisées dans les régions polaires les plus froides et à l’abri de la lumière solaire, sont encore mal comprises en termes de quantité. Ces découvertes pourront être cruciales pour le traitement et l’utilisation de ces ressources en eau pour soutenir des bases lunaires à l’avenir.
À la recherche d’eau sur la Lune ?
Grâce à DORN, les chercheurs espèrent cartographier le mouvement des molécules de gaz et d’eau à la surface lunaire, ce qui permettrait une évaluation précise de leurs quantités disponibles. Bien que le robot ne fonctionnera que pendant environ trente heures, ce temps devrait être suffisant pour collecter les données nécessaires, qui seront ensuite analysées sur Terre.
Commentaires
commentaires