Mesures d’Urgence pour Protéger les Cultures : Lutte contre le Charançon Rouge et la Cochenille
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, ce lundi, des actions décisives pour contrer la menace du charançon rouge du palmier et de la cochenille du cactus. Cette initiative vise à limiter la propagation de ces ravageurs nuisibles.
Renforcement des Interventions sur le Territoire
Lors d’une réunion au siège du ministère, présidée par le secrétaire d’État chargé des Ressources hydrauliques, des stratégies concrètes pour la mise en œuvre des programmes nationaux ont été discutées. L’objectif principal est d’améliorer les méthodes de lutte et de protéger des filières essentielles telles que celles des dattes et des figues de barbarie.
Pour le charançon rouge du palmier, le ministère a décidé de renforcer l’implication des Commissariats régionaux au développement agricole. Une équipe permanente sera mise en place pour veiller au respect des protocoles d’intervention, avec des formations continues sur la gestion de ces ravageurs. Des rapports réguliers permettront également de suivre l’évolution de la situation.
Coordination et Mobilisation
Parmi les mesures clés, l’activation des comités régionaux de lutte contre les catastrophes est prévue. De plus, une cellule nationale de crise sera établie, avec la collaboration des ministères concernés, tels que l’Intérieur, l’Équipement, le Tourisme et l’Environnement, pour une réponse concertée et rapide. Les autorités sécuritaires seront également mobilisées sur les routes afin de surveiller le transport des plants de palmiers.
Actions contre la Cochenille
En ce qui concerne la cochenille affectant les figuiers de barbarie, les décisions incluent l’élaboration rapide d’une stratégie globale pour restructurer ce secteur. Cela passe par l’identification des priorités et par la réalisation d’une étude visant à évaluer l’impact économique de ce ravageur. La protection des zones de production sera une priorité, et des efforts seront faits pour instaurer un programme de prévention dans les zones saines.
De plus, des initiatives de sensibilisation sur l’application des techniques agricoles appropriées seront intensifiées, afin de valoriser le figuier de barbarie comme ressource.
Le secrétaire d’État a également souligné la nécessité de développer un plan de financement efficace pour gérer les espèces invasives et les maladies transfrontières, garantissant ainsi une réactivité accrue dans les interventions.
Ces mesures visent à enrayer rapidement la propagation de ces nuisibles, garantissant ainsi la pérennité des cultures et des ressources agricoles essentielles.