Lutte contre les ventes de pièces d’avion F-35 à Israël
Des militants engagés dans la défense des droits humains se mobilisent pour interdire les ventes britanniques de pièces de moteur d’avion F-35 à Israël. Ce mouvement s’intensifie à la suite des mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale visant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Les organisations Global Legal Action Network (Glean) et Al-Haq estiment qu’il est inacceptable de continuer à fournir des pièces maitrisant des engins pouvant potentiellement être utilisés pour des bombardements à Gaza.
Le gouvernement britannique a jusqu’à vendredi prochain pour répondre à cette initiative. Lors d’une audience récente au tribunal le 18 novembre, des représentants du gouvernement ont reconnu que les implications sur les relations avec les États-Unis jouaient un rôle majeur dans leur décision de maintenir certaines autorisations d’exportation.
Contexte des décisions judiciaires
Des audiences précédentes avaient déjà conduit le tribunal à demander aux autorités de clarifier les raisons qui les poussaient à poursuivre les ventes de F-35, malgré leurs propres admissions concernant les violations des droits internationaux par Israël. Cependant, il semble que la prochaine revue de cette affaire ne sera pas planifiée avant janvier, à ce moment-là, une date pour une audience prolongée sera déterminée.
Cette dynamique met en lumière les tensions entre les préoccupations éthiques et les considérations diplomatiques dans le cadre des exportations d’armement.