Alors que des voisins comme le Maroc et l’Égypte font des pas de géant vers un avenir énergétique durable, la Tunisie se trouve à la croisée des chemins, avec des projets d’énergies renouvelables en souffrance. Les révélations récentes de la cheffe du cabinet du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Ahlem Sayeb, lors de l’examen du budget 2024, soulignent la nécessité pressante de passer des intentions aux actions concrètes.
Points Clés et Détails Importants:
Sayeb a exposé que des projets d’énergies renouvelables, totalisant 1700 MW, sont actuellement en phase d’appels d’offres. Cependant, la réalisation de ces projets est menacée par la bureaucratie tunisienne, souvent lente à concrétiser de telles initiatives. Les retards sont attribués à un manque de volonté politique, exacerbé par l’instabilité gouvernementale depuis 2011, les désaccords entre partisans des énergies fossiles et des énergies vertes, des réglementations complexes pour les investisseurs étrangers, et la résistance des syndicats au changement.
Les analystes soulignent l’urgence d’une action, notamment en raison de l’engagement de la Tunisie avec l’Union européenne dans le cadre du projet EL Med. Ce projet d’interconnexion énergétique nécessite une accélération des procédures d’octroi des marchés pour être prêt à fonctionner lorsque le câble sous-marin entrera en service en 2027.
Analyse et Perspective:
Le manque de détermination politique pourrait compromettre l’avenir énergétique de la Tunisie. Les tensions entre les partisans d’énergies divergentes et les obstacles bureaucratiques doivent être surmontés pour que le pays puisse réaliser son potentiel dans le domaine des énergies renouvelables.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.