L’Arabie saoudite, dans une démarche audacieuse, a réaffirmé son ultimatum aux entreprises étrangères : pour accéder à des contrats gouvernementaux lucratifs, elles doivent établir leur siège régional dans le royaume.
Cette décision, qui prendra effet le 1er janvier 2024, n’est pas nouvelle. Elle remonte à février 2021, lorsque le gouvernement saoudien a annoncé qu’il mettrait fin à ses relations commerciales avec les entreprises internationales dont le siège régional n’est pas basé dans le pays.
Cette annonce avait alors créé une onde de choc parmi les investisseurs et les expatriés, beaucoup y voyant une manœuvre contre Dubaï, le hub commercial des Émirats arabes unis. Riyad, cependant, offre des avantages et des incitations majeures pour attirer ces entreprises.
Au cœur de cette initiative se trouve le programme Vision 2030, lancé par le prince héritier Mohammed bin Salman en 2016. Il vise à diversifier l’économie saoudienne et à créer des emplois dans le secteur privé.
L’Arabie saoudite, malgré les critiques initiales concernant sa capacité à attirer des talents étrangers et à offrir des services de qualité de vie comparables à ceux de Dubaï, voit une augmentation rapide des investissements. Le royaume accorde la priorité aux entreprises qui apportent de la valeur et créent des emplois de qualité pour les citoyens saoudiens.
Alors que l’économie saoudienne pourrait connaître une contraction de 0,9% en 2023, selon la Banque mondiale, ces mesures pourraient-elles être la clé de sa renaissance économique ?
Qu’en pensez-vous ?
Cette décision de l’Arabie saoudite aura-t-elle des répercussions sur les relations commerciales internationales ? Comment cela impactera-t-il les entreprises tunisiennes opérant au Moyen-Orient ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir économique de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.