Elon Musk, l’entrepreneur derrière des initiatives pionnières comme Tesla et SpaceX, est connu pour ses décisions audacieuses et controversées. La dernière en date concerne X (ex-Twitter), le réseau social qu’il a racheté pour 44 milliards de dollars. Depuis ce rachat, la plateforme n’a cessé d’être secouée par des changements, dont le plus récent a surpris les utilisateurs de Nouvelle-Zélande et des Philippines : l’accès à X est désormais payant.
Mais le vrai choc pourrait venir d’Europe. Avec l’entrée en vigueur du Digital Services Act (DSA) en août dernier, les règles du jeu ont évolué, et pas nécessairement en faveur des géants du web. Le DSA impose de nouvelles responsabilités aux plateformes, avec pour objectif principal de combattre les informations erronées et préjudiciables.
Les événements récents, notamment la propagation de désinformations après les attaques terroristes en Israël, ont accentué la pression sur X. La Commission européenne, notamment par la voix de Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, n’a pas caché son mécontentement vis-à-vis des pratiques du réseau social.
Face à cela, Elon Musk doit faire un choix. S’il décide de ne pas se conformer au DSA, X risque une amende pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial, soit environ 240 millions de dollars sur la base des revenus de 2022. Cependant, avec une diminution significative des utilisateurs européens et des enjeux financiers considérables, certains spéculent que Musk pourrait tout simplement décider de fermer X en Europe.
Depuis son rachat, le réseau social a vu de nombreux changements, notamment une réduction massive des effectifs. Entre 80 et 90% des employés de X ont été licenciés, et Elon Musk avait alors évoqué la possibilité de fermer des marchés étrangers. Avec le DSA comme nouvelle épée de Damoclès, l’Europe pourrait-elle être la première à subir cette décision?
Seul l’avenir nous dira ce qu’Elon Musk réserve pour X en Europe. Mais une chose est sûre : l’impact du DSA sur les géants du web est réel, et ils devront faire preuve d’adaptabilité pour naviguer dans ce nouvel environnement réglementaire.
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