Le tribunal cantonal de Ben Arous a rendu son verdict ce mercredi dans l’affaire du drapeau national, impliquant des incidents survenus à la piscine olympique de Radès.
Les prévenus ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis.
Contexte et déroulement de l’affaire
Le 13 mai, le parquet du tribunal de première instance de Ben Arous avait lancé une enquête judiciaire impliquant neuf personnes.
Parmi elles, deux avaient été placées en détention provisoire, tandis que sept autres étaient en liberté conditionnelle.
Les accusations portaient sur des atteintes au drapeau national.
Le 12 mai 2024, le président de la Fédération nationale de natation dissoute et un haut cadre de l’Agence nationale antidopage avaient également été placés en détention.
Les faits reprochés
L’affaire a pris racine lors des compétitions de la 7e édition du Tunisian Open Master, organisées par la Fédération tunisienne de natation à la piscine olympique de Radès.
Un incident avait été signalé où le drapeau national était recouvert d’un tissu.
Cet acte faisait suite aux sanctions imposées par l’Agence mondiale antidopage (AMA) contre la Tunisie.
Sanctions de l’AMA
La Tunisie avait en effet été sanctionnée par l’Agence mondiale antidopage pour non-conformité de ses textes législatifs aux normes internationales.
Ces sanctions interdisaient la levée du drapeau tunisien lors des championnats régionaux, continentaux ou mondiaux, ainsi que durant d’autres événements organisés par de grandes organisations sportives, y compris les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques.