La Cour pénale internationale lance des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant
La Cour pénale internationale (CPI) a pris une mesure significative hier en annonçant l’émission de deux mandats d’arrêt visant Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, et Yoav Gallant, l’ancien ministre de la Défense. Ils sont accusés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, avec des faits remontant au 8 octobre 2023 et se poursuivant au moins jusqu’au 20 mai 2024, date à laquelle les demandes avaient été formalisées par le procureur général.
Une décision unanime de la CPI
Hier, la première chambre préliminaire de la CPI a pris, à l’unanimité, la décision de rejeter les recours présentés par l’État israélien, conformément aux articles 18 et 19 du Statut de Rome. Ce rejet a conduit à l’émission des mandats d’arrêt contre les deux dirigeants israéliens.
Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International, a réagi en affirmant que Benjamin Netanyahu est désormais officiellement sous le coup d’une poursuite pénale. Elle a appelé la communauté internationale et les États membres de la CPI à faire en sorte que les suspects soient traduits devant des juges impartiaux.
L’appel de l’Afrique du Sud pour le respect du droit international
L’Afrique du Sud a également exprimé son soutien à la décision de la CPI. Le ministre des Relations internationales et de la Coopération sud-africain a déclaré que son pays venait de réaffirmer son engagement envers le droit international et a exhorté tous les États à respecter les principes de la loi internationale. Il a insisté sur l’importance de défendre la primauté du droit et de s’assurer que les violations des droits de l’homme soient dûment sanctionnées.
La Belgique demande des actions concrètes de l’UE
La vice-première ministre de Belgique, Petra de Soter, a fait savoir que l’Union européenne devait s’engager à respecter les mandats d’arrêt émis contre Netanyahu et Gallant. Dans un message sur les réseaux sociaux, elle a appelé l’UE à imposer des sanctions économiques, à suspendre l’accord de partenariat avec Israël et à soutenir les mandats d’arrêt. Elle a souligné que les violations des droits humains et les crimes de guerre ne devraient pas rester impunies.
Conclusion
Ces événements marquent un tournant notable dans la manière dont la communauté internationale aborde les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, soulignant l’importance de la responsabilité au niveau mondial.