Dans un récent rapport publié par Control Risks et Oxford Economics Africa, la Tunisie ne figure pas parmi les sept pays africains les plus attractifs pour les investisseurs.
Cette étude, qui évalue le rapport risque-récompense sur le continent pour l’année 2024, met en avant les nations où les opportunités d’investissement surpassent les risques potentiels.
Malheureusement, ni la Tunisie ni l’Algérie n’apparaissent dans ce classement.
Le Maroc se distingue en tête avec un score net de 1,18, suivi par le Botswana (0,66), la Tanzanie (0,45), l’Ouganda (0,30), l’île Maurice (0,28), le Sénégal (0,24) et la Côte d’Ivoire (0,23). Ces pays se sont démarqués par une combinaison de retours sur investissement potentiels et de conditions économiques favorables.
Le rapport souligne l’importance des “récompenses” qui incluent non seulement les profits financiers, mais aussi des avantages stratégiques tels que l’accès à de nouveaux marchés et la disponibilité de ressources naturelles.
Un environnement politique stable et un cadre réglementaire favorable sont également des facteurs clés pour attirer les investisseurs étrangers, surtout dans un contexte mondial marqué par des incertitudes économiques et sociales.
En revanche, un score net négatif dans l’étude indiquerait que les risques l’emportent sur les opportunités, rendant ainsi le pays moins attractif pour les investissements.
Ce classement permet aux investisseurs de jauger rapidement l’équilibre entre les opportunités et les risques sur les différents marchés africains.
Pour la Tunisie, améliorer son attractivité pour les investisseurs passera donc par une stabilité politique renforcée et un cadre réglementaire plus accueillant pour les affaires.